2007-06-20

Kunming vu d'en haut

Kunming le soir et Kunming le matin, vu d'en haut. Photos: Renaud Bouret

Le samedi soir, la population se réjouit, chante et crie jusqu'à trois heures du matin, parfois enterrée sous le concert des coups de klaxon. Il y a d'ailleurs les klaxons longs et les klaxons courts, et tous sont indispensables à la bonne marche de la circulation, surtout en ce qui concerne les véhicules roulant en sens interdit. Les jours de semaine... c'est le même tapage sans-gêne et joyeux. À croire que certains citoyens font une sieste prolongée pour mieux se défouler la nuit. Oui, c'est vrai, j'ai surpris la belle secrétaire dans son sommeil, à 3h de l'après-midi dans son bureau, la joue marquée par un pli de son sous-main.

Kunming le 19 juin 2007 - Photo: Renaud Bouret

Vers quatre heures du matin, le calme revient, et je me réveille. D'autant plus qu'un moustique parvient alors à se hisser jusqu'à ma chambre au 7e étage. Il se faufile à travers la moustiquaire (percée, comme il se doit) et lance une première attaque. Les moustiques chinois sont très très très rapides. Mais ils s'impatientent vite, après une série de raids prudents et espacés. Ces wénzi (蚊子) finissent par attaquer de plus en plus souvent et exposent ainsi leurs flancs à l'ennemi. Voilà un autre chapitre que le grand Sunzi (孙子) a oublié d'écrire.

1 commentaire:

Bái Lìdé a dit...

Encore une accusation hâtive! La moustiquaire déchirée n'est pas responsable de l'invasion. En réalité, les moustiques prennent l'ascenseur, où on les rencontre fréquemment à la tombée de la nuit.